Résumé :
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Théophile OBENGA a écrit plusieurs ouvrages dans le domaine de l'histoire africaine, plus spécialement de la linguistique comparée, selon les perspectives ouvertes courageusement par Cheikh Anta Diop sur les sources pharaoniques des civilisations africaines ultérieures.
Sa poésie, ici, et toujours, garde mémoire de cette Afrique originelle, et singulièrement de l'Egypte ancienne, à travers un strict cheminement fait d'" abstraction ", superbe pourtant, comme du marbre poli, au soleil. Cette poésie progresse en tableaux gouvernés par des rites aux structures profondes : un poudroiement de ciel, une dramaturgie forte de la lumière, une mise en scène de l'élément - arbre, pierre, sable, eau, feu, femme - comme clarté de la conscience du monde, entre combat et destin, au plus urgent de l'Absence, apparue sous les espèces de " La Nubienne ", et ses larges périples parmi les étoiles
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