Résumé :
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21 février 1916 : un bombardement intense suivi d’une attaque des troupes d’assaut allemandes inaugure, autour des forts de Verdun, la bataille la plus violente de la Première Guerre mondiale. Sept cent mille hommes vont tomber à Verdun, tués, blessés, disparus. Pierre Miquel nous plonge dans l’effroyable quotidien du combattant : les gaz, les pilonnages, les assauts, et la peur omniprésente qui étreint les hommes. Avec Verdun, un point de non-retour est atteint : la mort, désormais, sera industrielle. La victoire de Verdun n’est pas, comme on l’a trop souvent décrite, celle de tel ou tel général. Qu’elle ait porté Pétain au pinacle avant de le rejeter, et Nivelle au sommet avant son limogeage, importe moins que la lutte pour la survie de centaines de milliers de Français et d’Allemands perdus au cœur de l’enfer.
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