Résumé :
|
1. Le Sommet ministériel sur la recherche en santé (Mexico, 16-20 novembre 2004), organisé par l’OMS et accueilli par le Gouvernement mexicain, a publié la Déclaration de Mexico sur la recherche en santé, qui a été approuvée par les ministres de la santé et les chefs de délégation de 58 Etats Membres(voirl’annexe). La discussion avait pour point de départ le Rapport mondial sur les connaissances pour une meilleure santé. Les systèmes de santé nationaux doivent être suffisamment solides pour mettre en oeuvre des interventions sanitaires qui aideront à atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé et pour s’atteler aux maladies transmissibles et non transmissibles, aux problèmes de santé sexuelle et génésique, aux traumatismes, à la violence et aux troubles mentaux ; et pour assurer l’équité en santé. A son tour, la recherche sur les systèmes de santé a un rôle essentiel, mais insuffisamment reconnu, à jouer pour améliorer la répartition équitable des services de santé de qualité et favoriser le développement humain. Ces activités devraient porter plus spécialement sur les fonctions les plus importantes du système de santé, et notamment la distribution des médicaments, le financement des services et la fourniture de ressources humaines et d’informations sur la santé. 3. La recherche de qualité est facilitée dès lors qu’un pays dispose d’un système national de recherche en santé solidement établi, transparent et pérenne, système qui peut être défini comme les personnes, les établissements et les activités dont l’objectif principal est de générer des connaissances, dans le respect de normes éthiques rigoureuses, qui soient propres à améliorer équitablement l’état de santé des populations. 4. La politique de santé, la santé publique et la prestation des services devraient reposer sur des données factuelles fiables, fruit d’une recherche de qualité. Ces données factuelles ont des origines diverses : celles qui éclairent les valeurs et les différences personnelles et culturelles, celles qui s’inspirent des besoins des malades et des dispensateurs de soins, et celles qui mesurent les avantages et les risques potentiels liés aux interventions de santé. Il est dangereux pour les personnes et les populations de ne pas tenir compte des données factuelles issues de la recherche, et c’est là un gaspillage de ressources
|