Résumé :
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La première mention de ce jeu provient de la cour des Médicis à Florence, vers 1580. On parle alors du « noble jeu renouvelé des Grecs » bien qu'il est certain que ce jeu leur ait été inconnu. Le jeu de l'oie est considéré comme l'ancêtre des jeux actuels de parcours et de plateau.[réf. nécessaire]Certains auteurs[Qui ?] attribuent son succès au caractère ésotérique du parcours qu'il engendre. Mais ce dernier peut tout simplement être comparé à la vie humaine avec ses aléas.[réf. nécessaire]Sur le plan symbolique, l'oie renvoie à un animal qui annonce le danger. Ce mot aurait les mêmes racines que « oreille » et « entendre ».[réf. nécessaire] Le jeu de l'oie permettrait ainsi de mieux comprendre le monde. Son tracé en forme de spirale rappelle le labyrinthe à parcourir pour arriver à cette connaissance. Pont, puits, prison, mort sont autant de figures du parcours qui font référence à la mythologie et qui ont leur correspondance ésotérique dans les images du tarot.
Le tracé du jeu, imprimé sur une feuille de papier ou de carton, a donné lieu à de multiples variantes qui en font un des archétypes de l'imagerie populaire de tous les pays. Il est à l'origine d'un genre graphique et littéraire très répandu en Espagne et surtout en Catalogne, l'auca (« oie »), feuille imprimée avec une succession d'images accompagnées de textes rimés.Les collectionneurs de jeux de l'oie sont appelés ocaludophilesLe jeu de l'oie est un jeu de société de parcours où l'on déplace des pions en fonction des résultats de deux dés. Traditionnellement, le jeu de l'oie comprend 63 cases disposées en spirale enroulée vers l'intérieur et comportant un certain nombre de pièges. Le but est d'arriver le premier à la dernière case. Le jeu de l'oie est un jeu de hasard pur.
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