Titre : | LES CONVERGENCES CULTURELLES AU SEIN DE NATION SENEGALAISE- ACTES DU COLLOQUE DE KAOLACK, 8-13 JUIN 1994 |
Auteurs : | Moustapha TAMBADOU, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Ministére de la culture, 1996 |
Format : | 366 pages |
Langues: | Français |
Index. décimale : | 306 (Culture, institutions sociales (action culturelle, anthropologie culturelle et sociale, associations culturelles, comportements culturels, culture de masse, culture populaire ; ensemble des arts, coutumes, croyances, moeurs, sciences, technologies et valeurs d'une société ; fonctions, modèles et rôles constituant la règle de vie des groupes et des membres d'une société ; maisons de la culture, modèles de comportement dans les relations sociales, ouvrages généraux sur les institutions culturelles, ouvrages interdisciplinaires sur l'anthropologie physique et sociale, les moeurs ; nomadisation, normes de comportement, sédentarisation ; sociologie culturelle, économique, politique, religieuse)) |
Résumé : |
Le colloque sur « Les convergences culturelles au sein de la nation sénégalaise », tenu à Kaolack du 8 au 13 Juin 1994, se proposait essentiellement de mettre en exergue et d’analyser les principaux éléments ou facteurs susceptibles de contribuer à la consolidation de l’unité nationale pour le développement.
Les profonds mouvements de brassages culturels constatés dans tout le territoire sénégalais font qu’il est possible d’y vivre ensemble dans la concorde et la paix, en respectant et en exaltant le principe de tolérance. Le comité scientifique avait bien raison de qualifier le thème du colloque d’« actuel et opportun ». Il convenait en effet d’attirer l’attention sur le danger potentiel que constituent les velléités d’exploitation des particularismes ethniques et culturels à des fins inavouables, et de proposer des solutions capables de faire disparaître ces velléités : la diversité et l’importance des communications le prouvent largement. Pour la société sénégalaise, « l’homme est la force de l’homme ». Il constitue, aux yeux de Massër DIALLO, le capital le plus précieux du point de vue social, économique, moral et politique. Et, ajoute-t-il, « la nation sénégalaise compte ainsi parmi ses principaux traits culturels unificateurs une vision humaniste du monde ». Cela suppose, certes, qu’un effort d’intégration soit réalisé, mais force est de reconnaître que toutes les méthodes d’intégration n’ont pas les mêmes vertus et ne sont pas applicables à tous les peuples. Car, si l’assimilation sous toutes ses formes peut être appauvrissante, humiliante et révoltante pour l’assimilé, celui-ci est parfois frustré par chaque appel de son statut d’étranger. De nombreux intervenants ont mis l’accent sur la pratique du cousinage à plaisanterie, fréquente au Sénégal. Comme le précise, par exemple, Raphaël NDIAYE, « il s’agit d’un système considérable de mise en relation d’individus de familles patronymiques, de matrilignages, de castes et de professions, de villages, de contrées et d’ethnies ». La parenté plaisante, poursuit-il, se pratique « à l’occasion de toute rencontre entre deux parents plaisants. Ces derniers se taquinent, échangent des blagues en s’attribuant réciproquement de nombreux défauts dans les domaines de la nourriture, du courage au travail, de l’intelligence, de la beauté, de la liberté (statut d’esclave) etc. ». Il s’agit en fait d’instaurer une relation de concorde psychologique et sociale avec les siens pour son propre épanouissement et pour celui de chacun d’eux. En somme, la parenté plaisante favorise l’émergence de relations politico-sociales bénéfiques entre groupes humains au sein de l’entité politique. Elle constitue une véritable philosophie de rapprochement et de négation des barrières. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Code Couleur |
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DK10069487 | 306-TAM | Livre | DAKAR | Documentaires | Disponible |