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Résumé :
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«Ce fut un sale temps pour tous, un sale temps pour la mère qui ne reconnaît plus les siens, un sale temps pour la mer déchaînée, un sale temps pour les liens du coeur ; ce coeur qui dérive au gré du mouvement du navire dans sa hasardeuse et silencieuse errance sous-marine.» «La nostalgie des rires innocents, la brutalité de la séparation, les doutes, les regrets, la colère ce sexagénaire les a connus. Le natif de la Casamance a choisi d'écrire sa douleur. De la crier en silence pour tenter d'oublier les cris des naufragées, les remous de l'onde, la négligence coupable des autorités du Sénégal. Une nation qui «entre dans l'histoire par la plus effroyable souffrance.» Le navire Le Joola a fait naufrage, le 26 septembre 2002 au large des côtes gambiennes faisant officiellement 1863 victimes et 64 rescapés, alors qu il devait transporter 550 passagers.
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