Titre : | Reflets de modes et traditions saint-louisiennes |
Auteurs : | Fatou Siga NIANG, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Centre africain d'animation et d'échanges culturels, 1990 |
Collection : | voyages intérieurs |
Format : | 141 pages / couv. ill. en coul. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | 306.4 (Sociologie des pratiques culturelles (animation et politique culturelle, apparence physique, aspects culturels particuliers, chasse aux sorcières, culture populaire, habitudes alimentaires, magie, symboles)) |
Résumé : |
Tout ce qui est en rapport avec la formation ou la vie de l'être humain étant sacré, tout événement chez l'homme prenait facilement un caractère rituel. Ainsi, par atavisme, certaines familles laissaient-elles intacts les cheveux du nouveau-né, en attendant que l'enfant puisse demander d'être rasé. Dès qu'il l'exigeait, les parents le faisaient séance tenante.Cependant, par respect pour la religion islamique, d'autres familles rasaient le bébé avant le "Tudd". Alors à la sortie des premières pousses de cheveux, la marraine ou sa mandataire, avec une fine lame traçait sur la tête du bébé des figures qui variaient entre le carré, le rectangle, le cercle, la couronne et même le triangle.Chacune de ces figures matérialisées par une touffe de cheveux, selon sa position, indiquait l'appartenance de l'enfant à une famille. C'était le "baax" de la famille. Il le portait depuis la naissance jusqu'à l'adolescence. La mère le renouvelait chaque fois que les cheveux rasés repoussaient.
L'enfant grandissant, la coiffure se transformait progressivement en ornement, surtout chez la fillette qu'on nattait et parait de bijoux ou de perles appelées "Bandal". Les personnes des deux sexes ont porté le "Baax". Celles du nom de Diop avaient au milieu de la tête un cercle de cheveux ciselés à ras et de grandeur variable: "Jubb Njoobéen". Les Niang en plus du "Jubb" portaient juste derrière un petit rectangle. Les deux figures séparées l'une de l'autre par un espace rasé constituaient le "Jubb Njoobéen".Le "Baax" des NDiaye, deux "Giri" séparés du "Jubb", était matérialisé par un favori de part et d'autre du cercle de cheveux tracé au-dessus du front. Le reste du cuir chevelu était rasé.Pour les Dial, un demi-cercle de cheveux occupait tout le côté gauche de la tête. Il était découpé en bandes parallèles et verticales alternant avec des espaces rasés. On l'appelait: "Geen Wallu Kampa".S'ils étaient originaires de la région nordique du Sénégal, les Fall portaient un "Jubb" et, principalement au milieu de la tête, une bande de cheveux de quelques centimètres de large qui descendait jusqu'à la nuque: "le Xuur". Parfois, on y ajoutait un ou deux "Pàq" c'était un cercle de cheveux situé sur un côté de la tête, au-dessus de l'oreille. Quant aux Fall des autres régions et pays, ils se coiffaient de "Giri" et même de "Geen Wallu Kampa".Pour certains de nom différent, les Bâ par exemple, une couronne longeait le dessus des oreilles, traversait un petit triangle au niveau de la nuque avant de rejoindre le "Jubb" de la fontanelle. |
Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Code Couleur |
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DK10051081 | 306.4 NIA | Livre | DAKAR | Fonds Sénégal | Disponible | |
DK10118543 | 306.4 NIA | Livre | DAKAR | Fonds Sénégal | Sorti jusqu'au 09/12/2024 |