Résumé :
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« Quand ce désir de peindre me prend avec une rare violence, écrit-il, je me demande alors si je n’écris pas des livres uniquement pour trouver des sujets d’étoffes peintes, des thèmes, un univers qui n’appartiennent qu’à moi. » Les surprenantes icônes qu’ont conservées ses amis ne sont probablement qu’une petite partie de l’œuvre peint d’Augiéras. Son nomadisme, l’extrême misère dans laquelle il mourut, expliquent que beaucoup de tableaux soient perdus. Néanmoins, à travers les œuvres rassemblées ici pour la première fois, devient perceptible la quête de toute sa vie. Comme l’écrit Paul Placet citant Augiéras : « Nos croyances ont plus de durée que le christianisme ; elles assurent un lien entre un panthéisme juvénile, naïf parfois et le niveau supérieur de la conscience qui doit venir de l’adoration des astres. Par la peinture mieux que par l’écriture, je dois arriver à cette connaissance. »
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