Résumé :
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La préface du Petit Robert 2007 fait état d’ « un afflux d’emprunts » accueilli dans les pages de cette édition du dictionnaire, qui s’explique du fait du « rapprochement entre les peuples et entre les langues, car ces mots, généralement non assimilés, deviennent des mots universels ».En effet, le lecteur constate la présence de nombreux nouveaux emprunts, dont sudoku (du japonais 2005), qui vient s’ajouter à manga (1991) et bien d’autres nipponismes. Mais le gros de la troupe est constitué, comme par le passé,d’anglicismes, toujours « quantitativement dominants » (Petit Robert 2007 : xviii).Les rédacteurs annoncent rapidement la couleur en rappelant que « certains anglicismes [ …] sont plus contestables dans la mesure où ils ne sont pas nécessaires». Ils évoquent à ce propos le travail des commissions ministérielles de terminologie en France et la coopération internationale, en particulier avec le Québec, en vue de leur remplacement, et précisent à cet égard leur politique : « Nous avons signalé comme tels les anglicismes et américanismes récents et indiqué le mot français correspondant proposé par les commissions, sans faire apparaître à la nomenclature ce qui n’est pas attesté dans l’usage
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