Résumé :
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À l'extrême pointe de l'Amérique du Sud, le cap Horn, vigie des mers australes, a été longtemps un enjeu économique de premier ordre pour le commerce Mondial. C'est l'aventure des grands découvreurs puis des marins plus modestes, mais tout aussi courageux, qui l'ont emprunté que relate Jean Randier. Et puisque le Cap a toujours fait peur, il fallait des bateaux à la hauteur pour l'affronter. À l'extrême pointe de l'Amérique du Sud, le cap Horn, vigie des mers australes, dresse son noir éperon rocheux au carrefour du Pacifique et de l'Atlantique Là, deux cents jours par an, le vent souffle en tempête, la mer y est creuse, l'embrun glacé, et les voiliers qui transitent livrent contre les éléments déchaînés de terribles batailles. L'aventure commence en 1616, quand les Hollandais Schouten et Lemaire cherchent et trouvent, cap à l'ouest, un passage vers les Moluques, les fabuleuses "îles aux épices". Puis viendront les aventuriers du Pacifique et les grands découvreurs: Cook, Bougainville, La Pérouse... À leur tour, les clippers de la ruée vers l'or de Californie et d'Australie doubleront le cap Horn et, enfin, les grands voiliers carrés en acier de la laine et du nitrate.Écrite par un marin, accréditée par les anciens du long-cours et par l'Amicale des capitaines cap-horniers, cette fresque retrace près de quatre siècles d'aventures à la voile au grand large. Préfacé par Paul Guimard, précédé d'une introduction du commandant Léon Gautier, ancien grand mât des cap-horniers, Hommes et Navires au cap Horn est désormais un grand classique des livres de mer.
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