Résumé :
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Les racines islamiques de la civilisation occidentale Sous le titre « Ces hommes ignorés de l’histoire », Yamina H.[1] expose une théorie qui est de plus en plus souvent admise et même enseignée à l’école, dans nos contrées judéo chrétiennes, à savoir, que :« l’humanité tout entière doit beaucoup à l’Islam concernant sa contribution dans les Sciences, (… que) les Arabes ont fait preuve de découvertes brillantissimes, ayant connu ainsi une période de splendeur jamais inégalée auparavant.Comment expliquer le fait que ces savants Arabes, qui ont porté le flambeau de la civilisation pendant plus de sept siècles en ayant excellés dans les domaines des sciences (physique, mathématiques, astronomie, médecine..), des arts et de la culture soient ainsi éliminés, passés sous silence dans les manuels d’Histoire ?En effet, ils sont non seulement absents, mais, pire encore, leurs découvertes sont attribuées à d’autres ! Rendons à César ce qui appartient à César ! Il est temps de restituer les oeuvres à la mémoire de leurs auteurs; faisons preuve de respect pour ces génies d’Arabie, de Perse, d’Iraq ou d’ailleurs, car l’humanité toute entière à un grand devoir de reconnaissance pour ces hommes qui ont influencé directement ou indirectement la science d’aujourdhui. »Elle a raison : rendons à César ce qui appartient à César et rendons hommage à ceux qui nous ont apporté leur savoir et leurs compétences. Quelques idées habituellement répandues sur l’islam: L’islam a permis de développer une civilisation riche, basée sur la spiritualité. Les Arabes et les musulmans sont apparus sur la scène du monde en 630 P.C. quand les armées de Muhammad ont commencé leur conquête du Moyen-Orient : il s’agissait d’une conquête militaire, utilisant la force, et non d’une entreprise de missionnaires. Elle avait été autorisée par une déclaration de Jihad [2] contre les « Infidèles » que les musulmans pouvaient convertir et assimiler de force. Très peu de communautés indigènes du Moyen-Orient ont survécu à ces invasions, comme cela a été le cas des Assyriens [3], des Juifs, des Arméniens et des Coptes d'Egypte. Par la conquête du Moyen-Orient, les arabes ont placé ces communautés sous un système de dhimmitude [4] (voir Islam and Dhimmitude, de Bat Ye'Or), où les communautés ont été considérées en tant que minorités religieuses (chrétiens, juifs et zoroastriens). Ces communautés ont dû payer un impôt (appelé un Jizzya en arabe) qui était, en fait, une pénalité pour être non-musulman, et qui se montait, en général, à 80% en période de tolérance et jusqu'à 150% en période d'oppression. Cet impôt avait été conçu pour forcer ces communautés à convertir à l’islam.
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