Résumé :
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Le monde illustré par Joyce Mansour est à l'inverse absolument du royaume clair et du règne du bien. S'il brille, c'est à la façon de l'anthracite, et les cortèges qui le traversent chantent des hymnes burlesques et grandioses à la gloire du mal. (André Pieyre de Mandiargues) Jamais Dame - pas plus Louise Labé, dite la Belle Cordière - n'a fait vert-luire une si grande liberté que vous. Je ne me lasse pas de regarder tout ce qui scintille de suprême espièglerie à travers ces pages, sans pour cela cesser de mettre gravement en cause la vie humaine et les destins individuels. Plus simplement, plus directement vous êtes douée de ce que je tiens pour le génie. (André Breton) Inquiétante Joyce Mansour : élevée dans le sérail surréaliste, elle semble y distiller les filtres et les poisons de son Égypte natale. Les mots glissent sous sa plume comme les serpents sous les doigts des charmeuses : à chaque ligne sue une goutte de venin. (Gabrielle Rollin) Joyce, pour sa parole sans recul. (Henri Michaux) Vos poèmes connaissent les cris essentiels, ceux qui disent la passion dans son vertige. (Gaston Bachelard) Le rire barbelé de Joyce Mansour, lequel dans ses nuances de pur délice égyptien peut atteindre la suavité du lait d'orgeat. (Robert Benayoun) Les poèmes de Joyce Mansour composent une sorte de film admirablement décousu. Sa pensée se dévide, se promène avec un air somnambulique sur la page. (Alain Jouffroy)
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