Qu ils s appellent Svetlana, Edda, Carmen, Li Na, Zoia, Jean-Claude ou Bachar... leur point commun est d avoir été ou d être fils et filles de dictateurs. Acteurs involontaires d'un destin dont ils n étaient pas maîtres, certains ont dû offrir leur innocence à un régime qui voyait en eux une continuité dynastique. D'autres furent mis en avant pour servir une propagande dogmatique, ou bien dissimulés, exilés, niés pour ne pas faire d'ombre à un père inaccessible. Si certains ont assumé, assument et même revendiquent l'héritage paternel, d'autres n ont eu de cesse de se cacher ou de rompre de toutes leurs forces avec celui à qui ils doivent la vie. Une fois adultes, ces enfants ont-ils prolongé l'action paternelle ou s'en sont-ils vivement détournés ? C est ce que nous raconte, avec passion, un collectif d auteurs, composé d historiens et de journalistes.
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