Résumé :
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Othello«Doucement. Que je vous dise encore un mot ou deuxAvant votre départ. J'ai rendu à l'ÉtatQuelques services, cela se sait : n'en parlons plus.Et quand vous rendrez compte dans vos lettresDe ces événements malheureux, s'il vous plaîtDépeignez-moi tel que je suis : sans atténuerQuoi que ce soit, ni l'aggraver par malveillance.De qui, en ces instants, devrez-vous parler 'D'un qui n'aima que trop, bien que sans sagesse,D'un être peu enclin à la jalousie, qui, pourtant,Man'uvré, perdit tout de son jugement,Jetant, comme le pauvre Indien, à tout venant, la perleQui valait plus que toute sa tribu. D'un hommeDont les yeux accablés par la souffrance,Bien que peu habitués à verser des larmes,Le font avec la même force, précipitée,Que l'arbre d'Arabie répand la myrrheQui, elle, est secourable. Mettez cela par écrit.»(Acte V, scène 2.)
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