Résumé :
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Ce livre ne se donne pas seulement à lire. Il est à fréquenter quotidiennement comme un ami auprès de qui on viendrait prendre conseil et provision de « force vitale » pour évoluer dans un monde qui paraît souvent étrange. Il n’est pas un thème qui ne soit soumis à la sagacité questionneuse du philosophe de ce temps. Il commente les chefs-d’oeuvre de la littérature mondiale par un biais souvent inattendu conduisant à un tête-à-tête avec Méandre, Cicéron; Césaire, Goethe, Montaigne, Horace ou Amadou Hampaté Bâ et tant d’autres. Le même dialogue est entretenu avec les philosophes de toutes les époques, de Platon à al-Farabi, d’Aristote à Descartes, de Saint Anselme à Heidegger.
L’Afrique, resituée dans le monde dont elle ne doit jamais être détachée, reste au coeur des méditations de Djibril Samb. Il analyse et commente la Charte du Mandé et la Charte de Kurukan Fuga, revisite les grands textes européens qui ont contribué à façonner l’Afrique. Il fait redécouvrir une figure africaine oubliée. Olaudah Equiano, après avoir longuement scruté Kocc Barma Fall en son Cayor natal. Au long de l’année, jour après jour, on voit notre philosophe méditer à haute et intelligente voix sur tout : la tolérance, la compassion, le beau, le bonheur, la bienveillance, la vie et la mort, l’art de vieillir, l’actualité politique ou scientifique, la paix, la définition du vivant, et bien d’autres questions essentielles toujours abordées avec une très grande rigueur. Mieux qu’une leçon de philosophie, cet ouvrage est, par lui-même, une vraie école d’apprentissage de la sagesse. C’est un livre à mettre entre toutes les mains.
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