Résumé :
|
En retraçant l’évolution des connaissances dans le domaine des localisations cérébrales, Hécaen et Lantéri-Laura (1977) remarquent que : « (...) Le XIXe siècle a représenté un extraordinaire défrichage de la question : entre 1861 et 1874, c’est-à-dire entre l’observation initiale de Broca et le premier mémoire de Wernicke, se sont illustrés, en à peine plus de dix ans, les localisations du langage, la dominance hémisphérique, la clinique des formes principales de l’aphasie ; dans les mêmes années, l’expérimentation chez le chien et le singe a formulé ses principaux résultats (...), la clinique des troubles moteurs corticaux s’est développée (...) et, en quelques décennies, l’information sur les localisations cérébrales a acquis des bases que nous lui connaissons encore » (p. 7).
Ces auteurs notent cependant que « (...) la phrénologie garde une importance indéniable, que ne diminue pas la triste fin de la cranioscopie » (p. 39). C’est, en effet, Gall qui va inaugurer la structure générale de la problématique contemporaine en inaugurant la cartographie corticale.
|