Résumé :
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À Cintegabelle, un conférencier rend hommage à l'art de la conversation, tombé en désuétude. Personnage complexe, jeune et veuf, à la fois généreux et égoïste, juste et absurde, mu par un idéal inaccessible, il articule son discours autour de trois parties : les intérêts de la conversation (réussir et séduire) d'une part, ses conditions favorables (la concision, la clarté, la politesse...) d'autre part, et conclut enfin par quelques exemples de conversation (politique, littéraire, amoureuse...). Sans virer au didactisme ni sombrer dans les bons sentiments, il réussit un démontage en règle de la société qui a pris la parole au détriment de ses citoyens, brossant un exact portrait du monde tel qu'il est, tel qu'il va. Long soliloque constitué de phrases fluides et nerveuses, inspiré par la colère, violent à l'occasion, drôle encore, cruel parfois, La Conférence de Cintegabelle passe en revue tous les travers d'une modernité inquiétante. La farce tourne à la dénonciation tous azimuts : la prétention des cocktails, les honoraires des psychiatres parisiens, l'arrogance des intellectuels, l'extrême droite...
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