Résumé :
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Le peuple gabonais, moins de deux millions de personnes, s'est forgé depuis l'indépendance du pays, en 1960, une culture propre qui n'est ni la culture traditionnelle des différentes ethnies qui le composent, ni la culture occidentale moderne. C'est une culture en mouvement, un mélange de diversité et de traits communs, faisant cohabiter les croyances et les pratiques les plus diverses. Par exemple, telle ménagère qui écrase son manioc au pilon dans un mortier, comme on le fait depuis des siècles, peut être interrompue dans son travail par la sonnerie de son téléphone portable. Ou bien encore, tel bon chrétien, à peine sorti de la messe, peut évoquer une histoire de sorcellerie pour expliquer la mort d'un parent.
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