Résumé :
|
Des poèmes évoquant la contemplation de soi et celle du monde, ainsi que le lien spirituel avec le Très-Haut.
Un chuchotis, Mon nom est Aube, c'est du chemin non tracé qu'Abdourahman Waberi délivre cette voix, de paix et d'assurance. En montagne, on dit que le trajet le plus court va d'un sommet l'autre. Un pas après l'autre, un mot après l'autre, le poète nous emmène, cheminant à travers des pas plus anciens, à travers des mots plus anciens, à travers un sentier toujours essentiel. C'est là que se délivre la contemplation de soi, la contemplation du monde, le lien spirituel avec le Très Haut. Le poète se fait exégète, le sage aspire à la simplicité de l'instant fait éternité. L'homme, le poète, revient à toutes les Aubes qui le constituent, la mère, la femme, mais aussi l'enfant qu'il engendrera, les textes qui le généreront. Sous l'aphorisme, souvent, affleure l'intime, pudique, secret. Mais toujours l'obstination tranquille à poser la plénitude des vies. Abdourahman Waberi, par ce recueil de poèmes, renoue avec les grands poètes de l'islam, plaçant le Verbe au centre de leurs quêtes, l'érudition comme remède à l'inconstance. L'Aube ou l'éternel recommencement du jour, il nous faut apprendre le soleil, et ne pas se laisser aveugler par la vanité d'être vivant.
|