Résumé :
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Cet ouvrage est la première étude d’ensemble consacrée à un genre dramatique un peu oublié, mais qui connut un grand succès vers 1630, au point d’éclipser les autres formes théâtrales. La tragi-comédie, longtemps réfractaire aux « règles », fertile en péripéties dramatiques et en situations pathétiques s’achevant par un dénouement heureux, mêlant parfois le comique à l’héroïsme, préférant le spectacle et le mouvement à l’analyse psychologique, a été illustrée par les plus grands dramaturges du temps — un Rotrou, un Corneille, un Scudéry, un Mairet —, et a produit quelques œuvres remarquables — le Cid n’est que la plus connue —, qui soutiennent la comparaison avec les chefs-d’œuvre du théâtre élisabéthain et de la comédie espagnole. L’auteur esquisse ici l’évolution du genre, puis étudie successivement la morphologie, les structures dramatiques, les thèmes récurrents, la part du spectacle et la rhétorique expressionniste de ce théâtre particulièrement représentatif de l’esthétique et de la sensibilité baroques.
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