Résumé :
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Autour du roi Arthur, chef historique, au VIe siècle, de la nation bretonne en lutte contre l'envahisseur saxon, et autour de ses guerriers, les chevaliers de la Table ronde, s'est constitué, à partir du Xlle siècle, le plus grand ensemble romanesque du Moyen Age. Mais la chronique, ici, a précédé la fiction et lui a donné sa trame, son sens, ses héros. Lire la geste d'Arthur, forgée au début du XIIe siècle par Geoffroy de Monmouth, et la traduction en forme de chronique d'un règne qu'en a donnée Wace dès 1155, c'est faire retour aux textes fondateurs, cerner à sa source l'image mythique du roi juste, du redoutable guerrier, du conquérant du monde, capable de renouveler dans l'espace médiéval les splendeurs perdues de la civilisation troyenne et de faire briller, dans la paix retrouvée, l'alliance très courtoise de la prouesse chevaleresque et du désir d'aimer.
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