Résumé :
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"Dans l'Inde, un million de révoltes, Naipaul ne raconte pas de manière impressionniste ce qu'il a vu, il ne tente aucune synthèse, il nous fait entrer dans la vie de ceux qu'il a choisis comme témoins et symptômes. Le récit est comme un kaléidoscope, à la mesure de l'extraordinaire diversité du pays, des peuples et des classes qui le composent, et les tranches de vie ici restituées, forment une toile foisonnante, touffue, dont les fils sont inextricablement enchevêtrés. L'Inde, un million de révoltes est ainsi un montage polyphonique des pulsions indiennes, le choeur des espoirs et des désespoirs d'une myriade d'individus; chaque récit, donné dans sa longueur, son vocabulaire, ses détours, est comme une nouvelle ou le début d'un possible roman, et l'ensemble prend des allures tour à tour lyriques, nostalgiques, sacrées, prophétiques". Antoine de Gaudemar Libération.
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