Résumé :
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Le totalitarisme – nazi et stalinien – est le fait majeur du XXe siècle. Il ne saurait, toutefois, occulter que, dans l'Europe des années vingt et trente, une diversité de régimes fleurirent – autoritaires, réactionnaires, fascistes. Par commodité de langage, le plus souvent dans l'urgence politique des combats, la résistance à ces pouvoirs ne fit guère la différence et se proclama antifasciste. Jacques Droz s'attache ici à retracer la diversité des régimes, et celle des résistances qui tentèrent de les combattre. Car, derrière l'unité d'action d'hommes qui luttèrent dans les geôles, dans les rues, en exil ou aux parlements, ce fut le plus souvent trop tard, sous la pression d'événements subis, que l'antifascisme afficha une fragile unité. Comment, en effet, le combat pouvait-il être mené en commun par des chrétiens, des libéraux, des socialistes ou des communistes, bien souvent ennemis de la veille ? Publié pour la première fois en 1985, pour combler le vide que constituait l'absence de synthèse historique sur cette question, ce livre est aujourd'hui une référence incontournable, pour l'analyse des mouvements antifascistes européens.
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