Résumé :
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L’Exil d’Albouri s’ouvre sur les prières animistes de Samba qui doit convoquer le peuple de Yang Yang en vue de fêter la nomination du prince Samba Laobé. Ce dernier est élevé au titre de Beur Diack par le roi en guise de reconnaissance pour service rendu au royaume. Le prince accepte ce titre et renouvelle son dévouement au roi. Dans cette atmosphère de fête entrent brusquement Beuk Nèk et l’espion. Ce dernier informe le roi de l’irruption des Blancs au Cayor et de l’assassinat du Damel. Ce forfait irrite le prince Laobé Penda qui fait déjà sienne cette vengeance. Mais cette agitation du prince n’emballe pas le roi qui, préconisant la concertation et la réflexion, convoque les Diarafs en réunion à la capitale tout en protégeant les femmes et les enfants. La rencontre eut lieu au palais royal ; et Beuk nèk y fait le point sur l’avancée des spahis et la résolution de quelques princes, à l’image de Tanor Dieng du Baol, à accepter le protectorat. Le roi est surpris de l’attitude du gouverneur qui avait pourtant signé des accords avec le Bourba. Selon le rapport de l’envoyé auprès du Gouverneur, si Yang Yang est sur la ligne de mire du gouverneur et le traité violé, c’est parce qu’Albouri a donné l’asile à son oncle Lat Dior. A la suite du récit de l’envoyé, les esprits se chauffent, le prince, offensé par l’audace du gouverneur, veut prendre les armes mais le roi voit autrement. Ce dernier, seul avec son demi-frère, lui confie son souhait de se rendre à Ségou pour s’allier avec Ahmadou. Le prince s’oppose à la décision car la considérant comme une fuite indigne de la descendance royale.
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