Résumé :
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En mettant plusieurs bobines bout à bout, en interrompant volontairement la prise de vue et en construisant lui-même ses décors, le français Georges Meliès comprend très vite que la machine des frères Lumière permet également de réaliser des films inventifs, à base de trucages et de scénarios complexes, qui vont influencer les cinéastes du monde entier. De leur côté, les Américains préfèrent développer des films d’action et, dès 1903, avec L’Attaque du grand train (The Great Train Robbery), Edwin Porter intègre un hold-up, des décors naturels, des poursuites à cheval et une bagarre avec personnage (un mannequin !) jeté hors du train. On y trouve aussi le premier exemple de montage alterné, un panoramique, et un travelling, lorsque Porter place la caméra sur le toit du train en marche. Il réalise ainsi, en seulement 12 minutes, le prototype de tous les films d’action.
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