Résumé :
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On a tant écrit sur les pirates et flibustiers, de bonne el de mauvaise littérature, qu'on éprouve le besoin de faire le point. La réalité, d'ailleurs, comme toujours, n'est pas moins pittoresque que la fiction.
M. Deschamps, dans un petit livre sur les « Pirates à Madagascar » avait déjà abordé le sujet. Il le reprend ici de haut, puisqu'il ne craint pas de remonter à l'antiquité et de descendre jusqu'à nos jours pour décrire un phénomène universel. La piraterie n'est autre que le brigandage sur mer. Depuis les Cretois du IIe millénaire, jusqu'aux Chinois contemporains, la piraterie naît partout, où faute d'une police sur mer, le brigandage peut s'y exercer. Pour l'histoire coloniale, c'est la flibuste des Antilles, forme à demi domestiquée de la piraterie qui est la plus intéressante, avec de la piraterie à Madagascar, et le curieux essai de Misson, homme aux vues politiques élevées, pour fonder une sorte d'état. Sur la vie des pirates, M. Deschamps a écrit quelques pages qui élèvent le sujet jusqu'à l'histoire sociale.
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