Résumé :
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S'exprimant au cours d'une cérémonie de présentation suivie de dédicaces de son dernier ouvrage consacré au thème de la poliomyélite, l'auteur a soutenu que le drame de la maladie réside dans le fait que les enfants n'ont pas la possibilité de se faire vacciner sans l'aide des parents. Le PEV (Programme élargi de vaccination) est une réalité. Une campagne gigantesque de communication, impliquant des leaders d'opinion est régulièrement menée. Il n'en demeure pas moins que le réflexe vaccinal ne s'est pas encore imposé chez les parents, a-t-il fait remarquer. Ce sont les parents qui devraient les conduire dans les structures sanitaires. Mais c'est là où le bât blesse. L'image de parapluie que devraient représenter les parents pour leurs enfants n'est pas souvent visible au point que des enfants se retrouvent paralysés, a-t-il affirmé au cours la manifestation organisée à la Maison de la culture Douta Seck. Cela, a-t-il ajouté, est souvent dû à la réticence et à l'insouciance des parents et nous devons tous faire en sorte que tous les parents fassent vacciner les enfants pour ne pas avoir à vivre ce que le personnage a vécu dans le roman. Selon M. Sow, le livre traite notamment du sujet de la poliomyélite à travers le personnage de Dinadé (je vais mourir en langue wolof), dernier fils d'une famille dont tous les enfants sont morts de la poliomyélite, et qui décide dès l'âge adulte, d'attaquer en justice ses parents pour négligence,. Dinadé, a-t-il expliqué, a voulu signifier par ce geste que ce qui lui arrive n'est pas une fatalité et que n'eu été la négligence de ses parents, il aurait pu voir réaliser son rêve de pilote qu'il ne deviendra jamais du fait de sa paralysie. Cela souligne l'importance de la participation des parents à la protection des enfants. Ils faut que les parents amènent les enfants à se faire vacciner pour ne pas connaître le même sort qu'ont subi ceux de Dinadé, a encore dit l'auteur. el Hadji Seydi Sow est lauréat en 1998 du Grand prix du chef de l'Etat pour les lettres pour son livre La reine des sorciers. La Sénégal avait presque réussi à faire éradiquer la maladie. Mais elle revenue. Il faudrait que tout le monde dise non à la poliomyélite, et oui à la vaccination, a-t-il ainsi préconisé.
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