Titre : | La cantatrice chauve |
Auteurs : | Eugène IONESCO, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris [France] : Gallimard, 2007 |
Collection : | folio |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-038653-6 |
Format : | 152 pages / couv. ill. en moir et blanc / 180 x 110 x 11 mm |
Langues: | Français |
Index. décimale : | 842 (OEuvres dramatiques françaises (littérature dramatique française, théâtre de langue française)) |
Résumé : |
Il est neuf heures du soir‚ dans un intérieur bourgeois de Londres, le salon de M. et Mme Smith. La pendule sonne les « dix-sept coups anglais ». M. et Mme Smith ont fini de dîner. Ils bavardent au coin du feu. M. Smith parcourt son journal. Le couple se répand en propos futiles, souvent saugrenus, voire incohérents. Leurs raisonnements sont surprenants et ils passent sans transition d’un sujet à un autre. Ils évoquent notamment une famille dont tous les membres s’appelent Bobby Watson. M Smith, lui, s’étonne, de ce qu’on mentionne « toujours l’âge des personnes décédées et jamais celui des nouveaux nés». Un désaccord semble les opposer, mais ils se réconcilient rapidement. La pendule continue de sonner « sept fois », puis « trois fois », « cinq fois » , « deux fois »... Mary, la bonne, entre alors en scène et tient, elle aussi, des propos assez incohérents. Puis elle annonce la visite d’un couple ami, les Martin. M et Mme Smith quittent la pièce pour aller s’habiller. Mary fait alors entrer les invités, non sans leur reprocher leur retard. Les Martin attendent dans le salon des Smith. Ils s’assoient l’un en face de l’autre. Ils ne se connaissent apparemment pas. Le dialogue qui s’engage leur permet pourtant de constater une série de coïncidences curieuses. Ils sont tous deux originaires de Manchester. Il y a « cinq semaines environ » , ils ont pris le même train, ont occupé le même wagon et le même compartiment. Ils constatent également qu’ils habitent à Londres, la même rue, le même numéro, le même appartement et qu’ils dorment dans la même chambre. Ils finissent par tomber dans les bras l’un de l’autre en découvrant qu’ils sont mari et femme. Les deux époux s’embrassent et s’endorment. Mais, Mary, la bonne, de retour sur scène , remet en cause ces retrouvailles et révèle au public qu’en réalité les époux Martin ne sont pas les époux Martin. Elle même confesse d’ailleurs sa véritable identité : « Mon vrai nom est Sherlock Holmes.». Les Martin préfèrent ignorer l’affreuse vérité. Ils sont trop heureux de s’être retrouvés et se promettent de ne plus se perdre. Les Smith viennent accueillir leurs invités. La pendule continue de sonner en toute incohérence. Les Smith et les Martin parlent maintenant pour ne rien dire. Puis par trois fois on sonne à la porte d’entrée. Mme Smith va ouvrir, mais il n’y a personne. Elle en arrive à cette conclusion paradoxale : « L’expérience nous apprend que lorsqu’on entend sonner à la porte, c’est qu’il n’y a jamais personne». Cette affirmation déclenche une vive polémique. Un quatrième coup de sonnette retentit. M. Smith va ouvrir. Paraît cette fois le capitaine des pompiers. Les deux couples questionnent le capitaine des pompiers pour tenter de percer le mystère des coups de sonnette. Mais cette énigme paraît insoluble. Le capitaine des pompiers se plaint alors des incendies qui se font de plus en plus rares. Puis il se met à raconter des anecdotes incohérentes que les deux couples accueillent avec des commentaires étranges. Réapparaît alors Mary, la bonne, qui souhaite, elle aussi raconter une anecdote. Les Smith se montrent indignés de l’attitude de leur servante. On apprend alors que la bonne et le pompier sont d’anciens amants. Mary souhaite à tout prix réciter un poème en l’honneur du capitaine. Sur l’insistance des Martin on lui laisse la parole, puis on la pousse hors de la pièce. Le pompier prend alors congé en invoquant un incendie qui est prévu « dans trois quart d’heure et seize minutes exactement». Avant de sortir il demande des nouvelles de la cantatrice chauve. Les invités ont un silence gêné puis Mme Smith répond : « Elle se coiffe toujours de la même façon ». Les Smith et les Martin reprennent leur place et échangent une série de phrases dépourvues de toute logique. Puis les phrases se font de plus en plus brèves au point de devenir une suite de mots puis d’onomatopées . La situation devient électrique. Ils finissent par tous répéter la même phrase : « C’est pas par là, c’est par ici ! » Ils quittent alors la scène, en hurlant dans l’obscurité. La lumière revient. M. et Mme Martin sont assis à la place des Smith. Ils reprennent les répliques de la première scène. La pièce semble recommencer, comme si les personnages, et plus généralement les individus étaient interchangeables. Puis le rideau se ferme lentement. |
Exemplaires
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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