Résumé :
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Aussi bien Giraudoux, qui avait été nourri de lettres grecques, semble-t-il avoir bien reconnu cette double face du tragique. Et l'on pourrait en donner une idée en citant les beaux mots qu'il a placés à la fin de son Electre : Comment cela s'appelle-t-il, quand le jour se lève, comme aujourd'hui, et que tout est gâché, que tout est saccagé, et que l'air pourtant se respire, et qu'on a tout perdu, que la ville brille, que les innocents s'entretuent, mais que les coupables agonisent, dans un coin du jour qui se lève ? - Demande au mendiant. Il le sait. - Cela a un très beau nom, femme Narsès. Cela s'appelle l'aurore.
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