Résumé :
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Ce sont neuf femmes d'aujourd'hui. Il y a celle qui voulait qu'on écrive sur elle, celle qui avait la passion de rompre, celle qui flatulait, celle qu'on devait attacher pour qu'elle s'attache, celle qui perdit les deux mains de son amour, celle qui apprit l'anglais avec son doigt, celle qui aimait avec son cœur mais pas avec ses pieds, celle qui était au balcon ou qui n'y était pas, et enfin "celle qui se pendit à mon cou" .
Ces femmes exigent, prennent, lâchent et jettent avec la certitude de faire bien, c'est-à-dire comme leur désir commande. La tragédie ou la farce amoureuse, comme on voudra l'appeler, continue avec la même intensité, la même fougue, où la souffrance et la mort semblent exclues. D'où cette valse dans la fête du langage à l'humour parfois noir parfois rouge dans laquelle nous entraîne l'auteur au sommet de son art.
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