Résumé :
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Lorsque nous entendons l'écho du monde extérieur, et que nous sondons profondément l'histoire des peuples qui se sont trouvés dans notre situation, nous ne perdons pas le courage. Notre conviction est de plus en plus forte au contraire, quant à la certitude de notre accession au pouvoir bientôt. Mais le pouvoir que nous entendons exprimer et que nous envisageons de contrôler à terme, n'est pas le même que celui envisagé et entrevu, dans les gesticulations vaines et les calculs futiles de ces ignobles corrompus qui ont créé des partis politiques vides d'idéologie et de patriotisme. Notre pouvoir, c'est celui des exclus, des pauvres, des laissés-pour-compte; ceux que la mauvaise gouvernance et la fuite en avant des puissants propulsera involontairement vers les sommets. Il n'y a pas, en réalité, d'alternance démocratique possible en Afrique aujourd'hui, par le libre jeu des élections démocratiques. Il n'y a de la place que pour des transitions violentes, la guerre civile, ou alors l'émulation d'une classe silencieuse qui prendra le pouvoir, lorsque les fils des puissants auront tous déserté le pays. Nous ne faisons ni une projection empressée, ni une planification infantile. Ce que nous observons, à l'analyse des données sociales relatives aux mouvements des populations, notamment leurs franges jeunes, nous permet de soutenir que les pauvres, patriotes désintéressés qu'ils sont, accéderont bientôt au pouvoir. Mais comment?
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